jeudi 28 février 2019

Top 8 des lois qui sont en vigueur uniquement à Béziers, les œuvres d’art de Ménard

Toujours enclin à faire parler de lui en faisant n’importe quoi, le maire de Béziers, Robert Ménard, a plaisir à multiplier les arrêtés municipaux polémiques qui, généralement, finissent par être invalidés par une magistrature supérieure. En même temps, on parle de lui : il doit être content.

1. L'interdiction de fumer la chicha en plein air

A l’été 2018, le Conseil municipal de Béziers a pris un arrêté interdisant de fumer la chicha dans l’espace public jusqu’à fin septembre. La cigarette ? Aucun problème. La pipe ? Aucun problème. En revanche, la chicha, vu que c’est originaire du Maghreb, hein… On notera la ringardise de la campagne de com’ : « pas de chicha, chiche ? »

2. Le couvre-feu pour les mineurs

Arrivé à la mairie, Ménard a tout de suite pris une décision débile : pendant les vacances scolaires, les weekends et en été, certains quartiers de la ville se voyaient interdits au moins de 13 ans non accompagnés passée une certaine heure. Au départ, il s’agissait de coller des amendes aux gosses, puis finalement aux parents. La décision a été invalidée par le Conseil d’Etat après saisine de la LDH.

3. L'interdiction du linge aux fenêtres

Pour conserver « l’attractivité économique et touristique de la ville », Ménard a décidé à peine investi d’interdire la suspension de linge aux fenêtres du centre-ville. Pratique pour faire sécher ton linge et surtout bien bien con.

4. Un crachat = une amende

En fait, Ménard, il vit dans le pensionnat de Chavagne, mais il ne le sait pas. Un autre arrêté prévoyait de distribuer des amendes à ceux qui se rendraient coupables de cracher dans la rue. La justification est super élaborée : « C’est dégoûtant ». Au secours.

5. Le fichier génétique des chiens, ou le truc le plus débile jamais imaginé

Parce qu’il fallait faire la guerre aux cacas de chiens, Ménard a cherché à mettre en oeuvre un fichier ADN des chiens de façon à pouvoir retrouver les propriétaires qui se seraient rendus coupables d’avoir laissé leurs chiens chier dans la rue. Cet arrêté municipal a été pris en juin 2016 et invalidé par la suite par une Cour administrative. Mais en 2017, Ménard est revenu à la charge avec un nouvel arrêté du même ordre.

6. L'installation d'une crèche chrétienne à la mairie pour Noël

Ce n’est pas à proprement parler un arrêté municipal, mais l’installation d’une crèche à Noël dans un bâtiment symbolisant la République a beaucoup fait couler d’encre. Le tribunal administratif avait refusé de statuer sur la question malgré la saisine de la LDH pour atteinte à la laïcité.

7. La convention avec l'Etat pour armer les flics municipaux

On le sait, hein, Béziers, c’est un peu le Chicago du Sud : Al Capone et compagnie ne demandent qu’à répandre le sang. Pour y remédier, Ménard a signé une convention avec l’Etat pour que les flics municipaux puissent être armés de 7,65, de gilets par balles, de casques, etc. Des vrais CRS.

8. La garde périscolaire interdite aux chômeurs

Le Conseil municipal avait rendu en début de mandat une délibération interdisant l’accès aux services publics de garde périscolaire aux enfants dont les parents ne bossaient pas. Un arrêté qui a sauté car il remettait en cause le principe d’égalité devant le service public.

Mon dieu.



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