Covid-19 oblige, la bise est désormais devenu un acte terroriste puni par la loi. Fini les bisous. Et franchement, on peut l’avouer maintenant, c’est certainement le meilleur truc qui pouvait nous arriver et s’il y a bien une raison de se réjouir de cette pandémie mondiale, c’est la mise à mort du bisou.
1. Parce que ATTENTION ON VA TOUS MOURIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIR
Voilà. De base. D’emblée. Direct. On savait déjà qu’une quantité inimaginable de maladies pouvaient se transmettre par la bise : mononucléose, herpès, rubéole, méningite. A cette longue liste se rajoute évidemment le coronavirus, super méga star du postillon et de tout contact facial avec autrui.
Seule condition acceptable de faire la bise donc : disposer au préalable une capote géante sur son visage, enduite de gel hydroalcoolique.
2. C'est un châtiment qu'on réserve principalement aux filles
Et je tiens à le crier haut et fort. Pourquoi ? POURQUOI ? Que ce soit en soirée, au travail, n’importe où, les hommes se saluent par une énergique poignée de main ou un check pour paraître cool et on ne sait pas trop comment ni pourquoi dès qu’une fille se trouve sur le chemin, on ne lui réserve pas le même sort mais on lui tape la bise. Mystère.
3. Le contact avec des joues étrangères n'a rien de réjouissant
Surtout quand le gars qui s’approche de toi a des joues pleines de boutons purulents qui viennent tout juste d’éclater mais qu’il a pas eu le temps de se désinfecter la peau à la Bétadine et qu’il s’approche dangereusement de toi dans l’espoir malsain de frotter cette joue impure contre la tienne si bien exfoliée.
4. On ne sait même pas faire vraiment une bise
Ce qu’on qualifie de « bise » n’est en fait rien d’autre que le fait de se coller les joues sans poser ses lèvres dessus et en faisant un bruit de succion dégueulasse. Franchement quitte à faire les choses bien, autant se rouler une grosse galoche. Enfin bon, quand on aura trouvé un vaccin quoi.
5. On ne sait JAMAIS s'il faut en faire une, deux, trois ou mille
Et c’est toujours gênant surtout quand la personne d’en face s’apprête à faire sa huitième bise et que toi tu pensais te limiter à 7 bises et que du coup tu es pris par surprise et vous vous embrassez sur la bouche par inadvertance alors que c’est ton patron et qu’il vient de te virer.
6. Une fois sur deux on se cogne les pommettes comme des cons
Bah oui mais ça c’est normal, c’est parce qu’on a beaucoup trop de violence en nous alors il faut bien qu’elle sorte à un moment donné.
7. Faire une bise à l'étranger nous fait le plus souvent passer pour des pervers
En revanche, faire une bise à un étranger ne nous réserve heureusement pas le même jugement.
8. Une fois j'ai fait la bise à ma mère, ça a dérapé et maintenant elle est enceinte
Alors qu’on ne m’y reprenne plus.
9. Si on a le malheur de refuser une bise, on passe pour le dernier des enfoirés
Manquer à l’appel de la bise c’est un peu comme faire caca dans la bouche de la personne à qui tu fous le vent le plus humiliant de la terre. C’est inacceptable. Sauf par temps de confinement, ou les bises via écran-vision font tellement de peine qu’on accepte de ne plus en faire.
10. Ça coûte 135 balles le bisou poisseux : non merci
Si c’est pour se prendre une prune parce qu’on a fait la bise à cette voisine qu’on peut déjà pas saquer et qu’on a eu le malheur de croiser dans la rue pendant notre permission de sortie « pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle et des achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées », c’est vraiment pas encourageant.
Et si vous voulez aller plus loin dans votre rejet du bisou, vous pouvez retrouver nos meilleurs tweets sur la bise.
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