jeudi 16 avril 2020

Top 10 des trucs à lire, écouter, regarder et manger pour visiter les USA depuis son salon

Voyager à domicile, c’est possible. La preuve on vous a concocté les meilleures destinations voyage à faire chez soi. Et pas uniquement grâce à la magie de Google (Earth ou Street View). On peut aussi se plonger dans une culture sans retenue et ainsi voyager par procuration. Voir un pays à travers les yeux d’un personnage de roman ou de film, au son d’un bon vieux tube, en dégustant un plat typique…

1. Into The Wild, de Jon Krakauer

Plutôt que le (magnifique) film de Sean Penn, pourquoi ne pas se plonger dans le livre qui raconte le tragique périple de Christopher McCandless, ce jeune homme qui un jour, décida de tout lâcher pour partir sur la route ? Une chronique passionnante, inspirante mais aussi cruelle, qui s’impose comme un véritable classique.

2. Je, la mort et le rock'n'roll, de Chuck Klosterman

Rock critic, Chuck Klosterman (l’héritier de Lester Bangs et Hunter S. Thompson) embarque dans sa voiture avec des anecdotes à la pelle et plusieurs centaines d’albums de musique. Son objectif ? Se rendre sur les lieux des plus grandes tragédies du rock and roll. Un périple qui l’emmène sur le site du crash de l’avion de Lynyrd Skynyrd ou encore à l’endroit précis ou un incendie se déclara pendant un concert de Great White. Un récit incroyable durant lequel l’auteur se livre sans détour. Ou plutôt si. Des détours, il y en a plein et c’est précisément ce qui rend ce bouquin savoureux au possible.

3. Sur la route, de Jack Kerouac

Le manifeste de la beat generation. Un ouvrage de référence qui explore l’Amérique sur une musique jazz que l’on entend presque résonner au fil des pages. Un livre puissant et fondateur qui permet, et ce de bien des façons, de comprendre comment s’est façonnée la contre-culture de la fin des années 50 et du début des années 60.

4. Ecouter (ou réécouter) L.A. Woman, de The Doors

La bande-son de Los Angeles. L’ultime chef-d’œuvre d’un groupe qui accompagnait la fin de l’utopie hippie en envisageant un futur des plus incertains. Un disque sur lequel Jim Morrison embrasse totalement ses racines blues. Quand l’album sort, Morrison justement, vient d’atterrir à Paris. C’est là, dans un appartement de la rue Beautreillis, non loin de la Place des Vosges, qu’il s’éteint le 3 juillet 1971 (même si une théorie persistante affirme qu’il serait mort dans un club non loin de là).

5. Ecouter Lynyrd Skynyrd (à prononcer "leh-'nerd 'skin-'néerd")

Groupe le plus emblématique du rock sudiste, Lynyrd Skynyrd (qui fait clairement partie des groupes dont on ne sait pas prononcer le nom) a chanté, avec Free Bird notamment, les grandes étendues désertiques et les bars enfumés plongés dans les effluves de whisky. Leur premier album, le meilleur, offrant une parfaite bande-originale pour rouler sur les routes rectilignes du Sud et de l’Ouest… Creedence Clearwater Revival peut aussi très bien faire l’affaire.

6. Born To Run , de Bruce Springsteen

Porte-parole des working class heroes, Springsteen invite ici à la fuite en avant. Son rock and roll étant l’expression ultime de cette soif inextinguible de liberté et de reconnaissance d’une génération sacrifiée qui ne demande qu’à prendre sa revanche. Chacune de ses chansons charriant son lot d’évocations d’une Amérique fascinante à plus d’un titre.

7. Une Histoire vraie, de David Lynch

Un vieux monsieur décide de voyager à travers les États-Unis, perché sur sa tondeuse à gazon, pour aller se réconcilier avec son frère. Contrairement à la majorité des films de David Lynch, Une Histoire vraie n’a rien de bizarre, d’effrayant ou de torturé. Il s’agit davantage d’une lente mélopée pleine d’humanité. L’Amérique tenant ici un rôle clé. Et comme son titre l’indique, le film est inspiré d’une histoire vraie.

8. Monsieur Schmidt, d'Alexander Payne

Un sexagénaire entreprend, à bord de son énorme camping-car, un road trip dans le but d’assister au mariage de sa fille. Adaptation d’un roman de Louis Begley, ce film d’Alexander Payne transforme Jack Nicholson en routier malgré lui. Un homme à la recherche de quelque-chose qu’il ne parvient pas vraiment à identifier, qui, à travers son voyage sur les routes américaines, va peu à peu retrouver le sens des vraies valeurs. Hilarant, touchant et inspirant.

9. Easy Rider, de Dennis Hopper

Doit-on à nouveau présenter ce classique absolu ? L’un des films les plus incontournables de la fin des 60’s, qui raconte d’ailleurs précisément la fin d’une époque et le commencement d’une autre. Le tout en suivant deux motards affublés d’un extravagant personnage sur les routes d’une Amérique en pleine mutation. Sur le tube de Steppenwolf, Born to be wild…

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#easyridermovie

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10. Se faire un bon hamburger avec une part de tarte aux noix de pécan

Ce qu’il y a de bien avec le hamburger, c’est qu’on peut l’accommoder comme on le désire. On est végan ? On vire la bidoche pour autre chose. On aime le fromage ? On en met des tonnes ? On peut rajouter du bacon et des oignons rings ! C’est à la carte. Même si le vrai burger américain se doit d’être copieux et dégoulinant. Et pour le dessert, un autre classique, à savoir la Pecan Pie ! Et puis on fait descendre tout ça avec un milk shake comme Vincent Vega dans Pulp Fiction.

On the road again !



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