Quand quelqu’un se met à courir, il devient assez vite accro. C’est là le gros problème du runner, sa passion passe souvent avant sa vie de couple (et avant tout d’ailleurs). Et toi, de ton côté, quand t’es en couple avec un runner, tu t’adaptes, tu fais avec et surtout, TU SUBIS. Une raison de plus de rester célibataire. Ce top marche aussi bien pour un runner qu’une runneuse.
1. Il ne fera pas de dimanche matin câlin sous la couette
Oublie les matinées détentes, les matinées « câlin » devant la télé en mangeant un bon petit déjeuner. Non, le dimanche est LE jour des sorties longues OU le jour des courses. Dans les deux cas, c’est le jour où il faut se lever bien tôt pour courir bien longtemps parce que les autres jours de la semaine il ne peut pas. Oublie aussi les grasses mat’ en semaine, il faut que le runner se lève une heure avant toi pour aller courir.
2. Il pue
Comme tout sportif, le runner transpire. C’est un des problèmes. Quand il va rentrer, il va faire sécher ses fringues quelque part dans l’appartement. Fringues qui prennent de la place, qui sont trempées et qui puent. Autre problème, c’est que le runner va devoir manger des féculents comme des pâtes au thon, à la sauce tomate, ou au jambon 3h00 avant d’aller courir. Et c’est peuut être le plus dur à supporter : sentir l’haleine de phoque de la personne qu’on aime.
3. Il déborde d'énergie
Aprem’ à traîner devant la télé ? Non. Grasse matinée ? Non. Soirée ciné ? Non. Le runner souffre souvent d’hyper activité. Il faut qu’il bouge, qu’il marche, qu’il active ses jambes. Rester assis pendant des heures, c’est absolument pas possible.
4. Il ne fait pas souvent la fête, car il a toujours une course
« Hé, on va prendre l’apéro chez Sophie ce soir ? – Oui mais pas tard, je cours demain. Je ne vais pas pouvoir boire non plus. »
Et oui, c’est relou un runner. Quelle que soit la date de l’année, il a toujours une course ou un entraînement spécifique qui fait qu’il ne va pas pouvoir se prendre une bonne race. Il ne faudrait quand même pas que des toxines viennent polluer son corps
5. Il lui faut un étage de fringues de sport
Tenue d’hiver, tenue d’été, tenue de pluie, tenue de vent, tenue gagnée en course, chaussures d’hiver, chaussures de pluie, chaussures de sprint, chaussures de trail, chaussures de routes, chaussures de salle de sport… Le runner accumule BEAUCOUP de fringues et il falloir un peu de place pour tout ranger. Ne lui demandez pas s’il veut se séparer d’un t-shirt, il est beaucoup trop attaché à chacun. « Oh non pas lui, c’est celui de ma première course ». Et beaucoup de fringues = beaucoup de lessives.
6. Même quand il est maigre, il veut maigrir encore
« J’ai pris 1kg, rien ne va plus ». Voilà ce que le runner peut te dire. Ok, il fait 65kg au lieu de 64kg, c’est déjà bien trop maigre mais c’est pas grave. C’est à cause de ce kilo en trop qu’il raté sa course. (et tu es le responsable car vous êtes allés au resto bien trop souvent, et il te l’avait dit).
7. Il a un (gros) budget running
Les fins de mois sont difficiles. Mais ça n’est pas à cause des sorties, des voyages et des restos… non, c’est à cause de toutes les fringues à la con qu’il s’achète. « J’avais besoin de nouvelles chaussures… mais elles ne coûtaient que 169€ et elles étaient en solde ! ».
8. Il réclames des massages
Tu comprends vite qu’un runner ça s’entretient. Il te regarde avec des yeux de chats, exténué, les jambes courbaturées et te dit : »j’ai vraiment mal aux jambes, tu peux me masser s’il te plait ». Et tu vas céder parce que c’est ça l’amour.
9. Il faudra le soutenir (même si c'est très tôt, très loin et qu'il fait très froid)
Le runner aime quand ses proches viennent le soutenir. Sauf que dans l’autre sens, c’est horrible. Alors que lui s’occupe en courant. Toi, tu attends. Très longtemps. Tu le vois pendant 3 secondes quand il court devant toi, t’essayes de faire une photo qui sera floue et après tu ne le revois plus jusqu’à la ligne d’arrivée.
10. Il veut toujours te mettre à la course
« Hé ça te dirait qu’on aille courir ? ». Tu lui as déjà répondu non a peu près 30 fois mais il te pousse toujours à t’y mettre. « Allez viens, ok il pleut et il fait froid, mais c’est cool tu vas voir ». Les gens normaux ne courent pas sous la pluie.
11. Il déprime quand il court pas
Un soir, vous marchez dans la rue et il voit un autre runner du coin de l’oeil. A ce moment là, il te regarde dans les yeux, fait un grand soupir et dit « tu sais… ça me manque de ne pas aller courir ». Tu le regardes dans les yeux et tu lui dis « Je comprends » en disant au fond de toi qu’il fait parce qu’il est quand même allé courir 3 fois cette semaine.
Allez, laissez les runners célibataires ou, à la rigueur, laissez les entre eux. Ils sont fous.
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